Nos fiches pratiques

Pour répondre aux questions que vous pourriez vous poser, nous avons créer une rubrique dédiées aux fiches pratiques des soins prodigués.

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LES AMALGAMES DENTAIRES
Aujourd'hui l'amalgame dentaire est le matériau d'obturation qui présente le risque le plus faible. A ce jour, aucun fait pathologique grave n'a jamais été constaté, selon des critères scientifiques objectifs,consécutivement à la pose d'amalgames d'argent.

Qu'est-ce qu'un amalgame, de quoi est-il composé ?
L'amalgame d'argent est un produit composé d'environs 50 % de poudre d'alliages d'argent, d'étain, de cuivre et de zinc et de 50 % de mercure.
Une fois malaxé, il se présente sous la forme d'une pâte, plastique qui durcit dans la cavité nettoyée de la lésion carieuse et devient pratiquement aussi résistant que les tissus dentaires.Ce produit est utilisé depuis 150 ans environ sans entraîner de problème médical dûment identifié, ce qui témoigne de ses qualités.
Il a connu de nombreuses améliorations, surtout en terme de stabilité dans le temps.
source : ADF
LA CARIE
Nos dents sont faites pour durer toute la vie. Mais, comme tous les organes de notre corps, elles peuvent tomber malades, la carie dentaire étant la plus commune des maladies chroniques de l’homme. Dès son éruption dans la cavité buccale, la dent est confrontée à un environnement complexe, en équilibre précaire, en raison des modifications qui s'y produisent en permanence : variations du débit salivaire, prises alimentaires, modification du pH buccal, plaque dentaire… Elle est ainsi régulièrement soumise à des agressions potentiellement pathogènes qui peuvent se traduire par l'apparition de lésions carieuses.

Qu'est-ce que la carie ?
La carie est une maladie microbienne qui détruit progressivement les tissus durs de la dent en formant un trou. Une carie ne guérit jamais sans l’intervention d’un chirurgien-dentiste. A partir des glucides présents dans les aliments, les bactéries vivant naturellement en bouche synthétisent des acides capables de déminéraliser l’émail puis les autres tissus de la dent.
source : ADF
L'HYGIENE BUCCO-DENTAIRE
source : ADF

Une bonne hygiène et une bonne santé bucco-dentaire passe par le respect de 4 règles simples de prévention :
  • • Des consultations régulières chez le chirurgien-dentiste
  • • Un brossage régulier pour éliminer la plaque dentaire
  • • Une alimentation régulière, variée et équilibrée
  • • Une prescription personnalisée du fluor

Une hygiène bucco-dentaire défaillante peut laisser courir des risques importants pour les dents et les gencives : plaque dentaire et développement de bactéries à l’origine des caries et des maladies des gencives, parodontites, mauvaise haleine… Ces règles simples de prévention sont indispensables pour s’assurer une bonne santé dentaire.

Des consultations régulières chez le chirurgien-dentiste
Une visite tous les 6 mois chez le chirurgien-dentiste permet de détecter à temps des caries débutantes et peut être l’occasion de pratiquer un détartrage afin d’éliminer la plaque dentaire. Le chirurgien-dentiste va mettre en place un plan de prévention personnalisé, tenant compte du risque personnel, c'est-à dire du terrain (forme, position, fragilité des dents, flore bactérienne présente en bouche), de l’alimentation, de l’activité physique, des risques professionnels et du comportement en général. Des conseils d'hygiène personnalisés, des recommandations de soins préventifs (détartrage, surfaçage, scellement des sillons…) complètent ce plan de suivi. De plus, le praticien définit avec son patient la fréquence des consultations préventives nécessaires au maintien d’une bonne santé buccodentaire (une visite tous les 6 mois en moyenne).

Une alimentation régulière, équilibrée et variée
L'alimentation a une grande influence sur la santé bucco-dentaire. Communément, il est acquis qu'il est préférable d’éviter de consommer trop de glucides (couramment appelés sucres) dont le rôle est reconnu dans l’étiologie des pathologies bucco-dentaires ; mais en fait, il faut savoir que la plupart des aliments contiennent des glucides et, donc, que toute prise alimentaire est susceptible de déclencher le processus carieux. Certains aliments sont plus cariogènes que d’autres, par leur teneur en glucides mais aussi par leur acidité, leur mode de préparation et de cuisson, leur rétention en bouche.

Il existe également des aliments dits protecteurs :
  • • les lipides, riches en vitamines et en acides gras qui facilitent la neutralisation des acides
  • • certaines protéines comme la caséine des produits laitiers qui s’oppose à la déminéralisation de l’émail
  • • les polyphénols du chocolat qui empêchent le développement des bactéries
LES IMPLANTS DENTAIRES
L’implant dentaire correspond à une racine artificielle en titane destinée à être enfouie dans l’os maxillaire ou mandibulaire qui supportera secondairement un élément prothétique.

Les points forts
L’implantologie moderne est née dans les années 50, grâce aux travaux du Pr. Branemark sur l’ostéo-intégration. Il s’était aperçu lors d’études sur la moelle osseuse de lapins et de chiens que des vis creuses en titane implantées dans l’os faisaient pratiquement corps avec lui. Le principe de l’ostéo-intégration était né. Les systèmes et techniques pouvaient alors se développer. Pour faire un tour d’horizon des implants, il faut en voir les avantages, les inconvénients, les contraintes, les techniques et les résultats.

Les indications de l’implantologie sont le plus couramment le remplacement de dents absentes.
Il peut s’agir de remplacer une seule dent absente sans pour autant être amené à intervenir sur les dents adjacentes, comme cela s’impose pour un bridge classique ; Des implants peuvent aussi servir à remplacer une prothèse amovible par une prothèse fixe.

Des impossibilités existent et doivent être rigoureusement éliminées.
Elles peuvent être d’ordre médical : un terrain immuno-déprimé, une affection systémique, des allergies majeures, un traitement médical à risque (anti coagulant par exemple), certaines affections cardiaques (valvulopathies), ou des affections évolutives sont des contre indications absolues. Elles sont parfois d’ordre anatomique : qualité des gencives, densité et structure de l’os, situation des nerfs dentaires inférieurs, volume sinusien. Enfin, elles peuvent relever du patient : incompréhension des implications en matière de suivi, négligence, hygiène insuffisante et motivation faible sont tout aussi rédhibitoires. Le bilan pré-implantaire passe par un examen clinique et médical et par une phase de radiologie et d’empreintes. Tout doit donc concourir à assurer un résultat optimal et c’est cette somme d’informations qui permet au praticien de proposer une solution précise, à charge pour le patient d’accorder son " consentement éclairé " plein et total. Enfin, il faut savoir que les interventions implantaires nécessitent pour le praticien une formation appropriée et pour le patient une discipline rigoureuse.

Techniquement, deux solutions sont actuellement proposées.
La technique " suédoise " en deux temps : les implants sont placés dans l’os " en nourrice " pendant 3 à 6 mois, laissant ainsi la cicatrisation et l’ostéo-intégration se faire. Secondairement, les implants sont découverts, une vis est mise en place : c’est la mise en fonction. Si l’ensemble est stable dans l’os, la prothèse à proprement parler est alors réalisée.
La technique " suisse ". Elle se fait en un temps. Les implants sont mis en place dans l’os mais ne sont pas enfouis sous la gencive, le col de l’implant dépassant. La prothèse pourra être réalisée après le même délai d’ostéo-intégration.

L’implantologie est une science en pleine évolution et des progrès récents ont permis d’offrir toute une gamme d’implants adaptés à des conditions anatomiques " difficiles ". De même, à côté des implants en titane pur, divers alliages sont à l’étude. Parallèlement, l’utilisation des techniques parodontales de régénération tissulaire a permis d’élargir les indications et d’accroître les succès
source : ADF
LES MALADIES PARODONTALES
La maladie ou plutôt les maladies parodontales concernent tous les tissus de soutien des dents : la gencive, le ligament et l’os alvéolaire. Jadis jugées inéluctables et sans réel recours, ces affections bénéficient en fait de traitements bien codifiés et de succès thérapeutiques tangibles.

Les points importants
Les maladies parodontales sont très répandues et intéressent tous les âges. En France, selon l’enquête ICSII réalisée par l’ADF sous l’égide de l’OMS, plus de 80 % des adultes entre 35 et 44 ans souffrent de maladies parodontales. Beaucoup estiment à tort cette situation inéluctable et se résignent à porter vers 60 ans un dentier, comme leurs parents. Des études récentes mettent en évidence les rapports entre maladie parodontale et état général. Ainsi, les femmes enceintes qui présentent une parodontite sévère ont un risque accru (3 à 7 fois) d’accoucher prématurément d’un enfant à faible poids. De même, les patients atteints de parodontite ont un risque d’atteinte cardiovasculaire accru de 25 %.

Au sein des parodonpathies, il est important de distinguer les gingivites, qui n’atteignent que la gencive. Elles sont le plus souvent bénignes et faciles à traiter.
A l’opposé, les parodontites atteignent les tissus de soutien de la dent (ligament, os). Plus graves, elles peuvent aboutir à la perte de dents et retentir sur tout l’organisme. Elles nécessitent un traitement plus approfondi.

Une certitude s’impose : il y a toujours une atteinte infectieuse. Les bactéries s’accumulent à la jonction dent / gencive, entraînant des manifestations plutôt localisées et inflammatoires (les gingivites) ou s’infiltrent davantage et réalisent une infection localisée (parodontie). Ces affections progressent d’autant plus vite que les défenses du patient sont affaiblies (hérédité, affection générale, déficit immunitaire).

La prévention de ces affections peut être tout à fait efficace : un brossage quotidien soigneux, des arcades dentaires bien rangées, sans caries ni dents absentes, des visites régulières chez un praticien avec détartrage réduisent considérablement le risque d’atteinte parodontale.

De même, il ne faut pas attendre que les dents bougent pour consulter : la douleur, signe d’alarme est souvent longtemps absente. Un changement de couleur des gencives, un saignement au brossage, un allongement de la partie visible de la dent (rétraction gingivale) signent une pathologie parodontale avérée. En cas d’atteinte, des mesures thérapeutiques s’imposent. Elles reposent sur un principe simple : la décontamination des tissus infectés. Ces traitements d’assainissement des surfaces dentaires et gingivales sont le plus souvent suffisants pour arrêter le processus de déchaussement.

En cas de gingivite, le praticien procède à un nettoyage complet de la bouche : détartrage ultrasonique et/ou manuel, pouvant être accompagné d’un aéropolissage au bicarbonate, irrigation d’antiseptiques sous la gencive. A charge pour le patient d’avoir une hygiène bucco-dentaire rigoureuse.

En cas de parodontite, le même traitement, plus poussé, sera appliqué, allant jusqu’au surfaçage des racines dentaires, afin d’éliminer le tartre profond et d’éviter l’adhérence du film microbien. Un traitement antibiotique d’accompagnement s’impose le plus souvent. Si nécessaire, le praticien aura recours à la chirurgie parodontale pour accéder aux racines dentaires. Dans certains cas, il faut procéder à des greffes osseuses, la pose de matériau de comblement ou de membrane pour améliorer la régénération de l’os perdu. De même, si les gencives sont rétractées, des greffes de gencives vont supprimer les sensibilités dentaires et le préjudice esthétique.

Des recherches récentes permettent d’affiner l’origine étiologique : les praticiens disposent d’examens microbiologiques pour identifier la nature des bactéries en cause et donc une éventuelle réponse antibiotique parfaitement ciblée. De même un test génétique réalisé à partir du prélèvement d’une simple goutte de sang au bout du doigt peut déterminer si le patient présente un risque accru de parodontite. Malheureusement, ces tests ne sont pas pris en charge par la Sécurité Sociale.

Parallèlement, la lutte contre les facteurs d’environnement tels que le tabagisme, le stress ou la recherche d’un diabète non traité sont au premier plan de la lutte contre les parodonpathies.
source : ADF
LES TECHNIQUES D'OBTURATION
Ce sont toutes les techniques qui permettent, grâce à divers matériaux, d’obturer les lésions dues à la carie (les restaurations) ou de redonner à la dent forme et fonction en cas de délabrement plus importants (les reconstitutions). Toutes ces techniques se conçoivent en deux temps : l’éviction carieuse (le nettoyage) et la réparations (obturation).

Les amalgames
Souvent appelé à tort plombage, c’est le matériau le plus classique. Proposé depuis plus d’un siècle dans la restauration des dents, l’amalgame est composé d’un alliage d’argent (50 à 70%), d’étain et de cuivre auxquels on associe du mercure. Le malaxage de ces différents composants produit une « pâte » qui, une fois mise en place, durcit.
Ce matériau est certes peu esthétique, mais il associe, une excellente résistance à l’abrasion, à une grande pérennité.
Une certaine controverse s’est récemment développée à propos de son éventuelle toxicité, mise en rapport avec le mercure. Si rien de définitif n’a pu être établi, quelques remarques s’imposent :
Le mercure contenu dans l’amalgame est enfermé dans sa structure. Une part infinitésimale est relarguée dans la salive au cours de la mastication, et ce, à des doses très inférieures à celles contenues dans certains aliments comme le poisson. Comme toute substance, le mercure peut donner lieu à des réactions allergiques, et c’est au praticien de déterminer l’éventualité d’une sensibilisation (lésions inflammatoires localisées aux gencives, voire oedèmes et urticaire).
Selon les études ou projections faites, le risque de présenter des réactions serait compris entre 0,04 % et 0,00001 %.
En conséquence et à défaut de nouvelles études multicentriques venant infirmer les avantages des amalgames, les règles de prudence actuelle doivent prendre en considération les cas suivants : sujet reconnu sensible ou allergique à un des composants de l’amalgame, patient atteint d’un lichen plan, d’une glomérulonéphrite, d’un eczéma péribuccal, et la femme enceinte. A cette réserve près, la seule bonne raison d’ôter un amalgame tient à son remplacement pour des raisons médicales.

Les composites
Matériau plus récent que les amalgames, on les oppose souvent à tort. Ils sont très esthétiques et permettent des restaurations invisibles grâce à une multitude de teintes, et une gamme étendue de produits allant de l’opacité profonde (pour masquer par exemple les colorations marquées de l’émail) à la plus grande des translucidité (pour réparer le bord libre d’une incisive).
Initialement utilisés pour les dents antérieures, la mise au point de composites plus résistants à l’usure a permis de les proposer pour la restauration des dents postérieures. Les composites se présentent sous la forme de pâtes contenant des micro et macro particules allant le plus souvent de 0,005 à 30 microns constituées de quartz, de silice et de zirconium...
Présentées en deux pâtes, la base et le catalyseur, qui une fois mélangées durcissent (autopolymérisation), ou en une pâte (photopolymérisation) ils nécessitent une technique rigoureuse : protection de la pulpe par un fond de cavité, préparation de l’émail (mordançage) mise en place d’un agent de liaison (collage) avant d’être mis en place (polymérisation).
Ils ne sont pas dénués d’inconvénients : plus ou moins grande résistance à l’abrasion, usure, étanchéité variable, toxicité pour la pulpe dentaire voire allergicité. Ce sont donc des produits modernes, esthétiques voire performants mais à manipuler avec précaution.

Les verres ionomères
Matériau d’usage encore plus récent, ce sont en fait des ciments verres ionomérés, qui ont pour intérêt de permettre des restaurations ou des reconstitutions esthétiques « couleur dent ».
Ils se présentent sous la forme d’une poudre à laquelle on associe un liquide formant une pâte qui vient remplir la cavité lésionnelle. Plus ou moins translucides, existant en plusieurs teintes selon l’effet recherché, on leur reconnaît comme avantages de bonnes capacités d’adhérence à l’émail, une étanchéité, des bords fiables, une absence de toxicité pour la pulpe, une libération plus ou moins importante d’ions fluors source de prévention des caries.
source : ADF
LE SOURIRE
L’esthétique en dentisterie est un concept moderne, évoqué en tant que tel en 1975 par C. PINCUS aux USA.
Quant au sourire, c’est une préoccupation encore plus actuelle qui englobe une dimension affective, relationnelle, plus sensible mais toujours basée sur des techniques de plus en plus performantes comme les restaurations prothétiques ou le blanchiment des dents par exemple.

L’esthétique
C’est une notion éminemment culturelle, mais elle prend dans nos sociétés évoluées une place considérable. Elle est normative et peut se résumer en une phrase : avoir des dents blanches et bien alignées. Les praticiens ont du s’adapter à ces exigences et passer d’une dentisterie réparatrice et fonctionnelle, éventuellement esthétique à une dentisterie restauratrice et d’emblée esthétique.
L’évolution des mentalités n’est pas étrangère au rôle des médias, qui ont contribué à l’information du public sur les techniques les plus modernes. Les fabricants de leur côté ont bien perçu ces besoins, essayant même et parfois avec succès de les susciter, en créant des produits de « cosmétologie » bucco-dentaire directement diffusés au grand public.
On conçoit donc aisément quel est le rôle d’un praticien moderne : il doit lutter contre la carie, effectuer des détartrages, proposer des traitements orthodontiques, motiver son patient sur la prophylaxie, mais aussi réaliser des réparations esthétiques (comme celles effectuées avec les composites), des reconstitutions cosmétiques (une couronne ou un bridge en céramique) et y associer les techniques de blanchiment;
en bref redonner à son patient un beau sourire !

Le blanchiment
Plusieurs possibilités sont offertes aux patients qui n’ont pas les « dents blanches » :

  • - En cas de coloration « alimentaire » du type café, thé, tabac : il est nécessaire de réaliser un détartrage soigneux suivi d’un polissage. On peut ensuite proposer des dentifrices « blanchissants », à utiliser en alternance avec le dentifrice habituel, pour la maintenance
  • - En cas de colorations plus marquées, le chirurgien-dentiste, après détartrage, peut réaliser un éclaircissement. On utilisera des produits à base d’eau oxygénée pour tenter d’obtenir un éclaircissement. Il a à sa disposition plusieurs solutions comme proposer la technique dite ambulatoire : à partir d’une empreinte des arcades dentaires, on procède à la réalisation de gouttières en plastique souple. Elles serviront à imprégner les dents d’un un gel de peroxyde de carbamide (= à base d’eau oxygénée) au domicile, en port de nuit de préférence ; faire une séance au fauteuil : dans ce cas, on utilisera des concentrations plus importantes de gel mais pendant des temps plus courts. Si on souhaite de la stabilité dans le temps, il est préférable de poursuivre le traitement au fauteuil par quelques nuits en ambulatoire. La différence entre les deux techniques repose essentiellement sur le temps de traitement


Les premiers résultats apparaissent en 8 jours et se mettent en place dans les semaines qui suivent. La suppression du tabac, café et thé s’impose pendant le temps du traitement ainsi que dans les semaines qui suivent. Pour des patients peu disposés à se prendre en charge ou dans certains cas délicats, le praticien peut réaliser au fauteuil l’application de gels plus concentrés. Si ces techniques au fauteuil sont plus rapides, elles ne sont pas aussi stables que les traitements à la maison, d’où l’importance de les prolonger avec une technique ambulatoire, pour stabiliser le résultat. Dans tous les cas, ces traitements ne se conçoivent que sur gencives et dents saines.
Enfin, il est raisonnable de ne pas faire de promesse inconsidérée, car le blanchiment peut donner lieu à des résultats inconstants voire insuffisants surtout pour les patients qui en attendent trop.

Les restaurations prothétiques
Elles permettent de redonner un aspect naturel à une dent altérée, de remplacer une ou plusieurs dents absentes.
Si une dent est très altérée, on peut en masquer les défauts en la recouvrant d’une facette en céramique d’une épaisseur de 2 à 3/10e, collée, dont la couleur et la forme réalisent une intégration parfaite, esthétique et fonctionnelle.
Si une dent est trop abîmée ou cassée, elle retrouvera un aspect naturel, grâce à la réalisation d’une couronne céramo-métallique (céramique cuite sur une cupule métallique) ou encore mieux céramo-céramique (céramique cuite sur une cupule d’alumine) offrant un résultat esthétique optimum.
Si une ou plusieurs dents manquent deux solutions s’offrent au patient :
  • - le très classique bridge céramo-métallique qui, en prenant appui sur 2 dents minimum (les piliers), permet à une partie intermédiaire (l’inter) de venir combler l’espace laissé par la ou les dents manquantes
  • - les implants, envisageables chez des patients en parfaite santé, à l’hygiène rigoureuse et parfaitement informés (consentement éclairé), ont un taux de succès important à long terme

Tous les types d’édentation peuvent relever de l’implantologie. Encore faut-il savoir que plus l’édentation est importante, plus le cas est difficile et qu’un bilan pré-implantaire doit être réalisé pour déterminer la qualité et la quantité d’os utilisable. En fait, les implants ne sont pas des prothèses mais des supports inclus chirurgicalement dans les maxillaires qui seront secondairement « recouverts » par des prothèses scellées. L’ensemble restituant alors confort, fonction et esthétique.
source : ADF
l'orthopédie dento-faciale
Spécialité dentaire à part entière, elle concerne les malpositions dentaires et les décalages des mâchoires. Cette définition générale permet d’imaginer un vaste domaine d’intervention, de la correction de légères malocclusions jusqu’à celle des sévères dysmorphoses en passant par celle d’éventuelles dysfonctions. Son appellation officielle est l’Orthopédie dento-faciale (ODF).
Contrairement aux idées reçues, cette discipline concerne l’enfant, l’adolescent mais aussi l’adulte :
  • - chez l’enfant, le traitement d’Orthopédie dento-faciale a pour but de favoriser une croissance harmonieuse de la face et des mâchoires en aidant au bon développement des fonctions orales et nasales, en interceptant les anomalies apparues précocement et en diminuant les risques de traumatismes dentaires
  • - chez l’adolescent, l’Orthopédie dento-faciale traite les anomalies établies en portant une attention particulière à l’esthétique du visage et à l’occlusion de la denture définitive
  • - chez l’adulte, l’Orthodontie parfois en association avec la chirurgie s’efforce de disposer les dents de manière à assurer une fonction masticatrice maximale, d’améliorer l’apparence du visage et de la denture, de favoriser une bonne santé parodontale et articulaire enfin parfois de permettre de réaliser des prothèses dans de meilleures conditions


Les points forts
  • • Quel parent peut, devant son enfant de 6 ans dont les premières dents définitives apparaissent, échapper à la question : " vont-elles bien se ranger ou lui faudra-t-il un appareil ? "
  • • Quel enfant de 10-12 ans ne demande-t-il pas à ses parents pourquoi ses camarades ont un appareil et pas lui ?
  • • Quel adulte gêné par " le mauvais rangement " de ses dents ne se demande-t-il pas s’il n’est pas trop tard pour lui ?
  • • Ces questions caricaturales ne doivent pas cacher une réalité : comment disposer au mieux dans une bouche 32 dents (voire 28), leur permettre d’entretenir des relations harmonieuses, efficaces, présenter une apparence esthétique et y rester toute une vie ?


Ainsi, lorsque la nature ne remplit pas pleinement son rôle, diverses techniques peuvent y suppléer et ce, pratiquement à tout âge.
Des désordres anatomiques variés expliquent le recours à l'ODF
une bouche à priori trop petite pour ranger toutes les dents ;
une langue trop grosse et qui pousse les dents ;
une succion ou un tic de déglutition qui les contrarient ;
un décalage apparent entre les deux mâchoires comme par exemple la prognatie ;
une malformation cranio-faciale plus ou moins importante.
Citons aussi l'orthodontie pré-prothétique (pour préparer au mieux une réhabilitation de la bouche par prothèses dentaires), l'orthopédie pré-implantaire (avant implants) et l'orthopédie qui accompagne un traitement parodontologique.

On comprend ainsi mieux que cette discipline concerne les enfants comme les adultes.

Le bilan orthodontique, une démarche bien codifiée
Qu'il s'agisse d'une découverte fortuite ou d'une demande caractérisée, l'orthodontiste va pratiquer un bilan clinique et radiologique précis (avec mesures, moulages, constructions) pour proposer un plan de traitement à chaque fois individualisé.

Sur quelles techniques peut il s'appuyer ?
Les classiques appareils amovibles ont encore un rôle important à jouer aux cotés des techniques fixes, chacun ayant des indications propres et bien codifiées.
Pour les techniques fixes, des attaches (brackets) sont collées sur les dents et réunies par un fil métallique, dont certains sont à mémoire de forme, qui va provoquer le déplacement recherché. Diverses variantes à cette technique, dans un souci d’esthétique et de confort, sont possibles : on peut, selon les cas, remplacer les brackets métalliques par des éléments transparents ou de la couleur des dents, les disposer sur la face linguale des dents (en dedans) plutôt que sur la face vestibulaire (apparente) des dents. Une fois le traitement apparemment achevé, une période de consolidation (dite de contention) s’impose pour stabiliser les résultats. Cependant de légers mouvements de récidive peuvent toujours se produire.
Dans les traitements orthodontiques, il faut aussi évoquer la participation des orthophonistes, des kinésithérapeutes, des chirurgiens maxillo-faciaux, des oto-rhino-laryngologistes pour le traitement de certains cas cliniques.
Il s’agit donc d’une discipline en peine évolution qui ne concerne pas seulement les enfants et les adolescents mais aussi les adultes et qui propose aujourd’hui des traitements plus courts, plus légers avec des résultats incontestables.
source : ADF
la mauvaise haleine
L' halitose, plus couramment appelée mauvaise haleine est un "désagrément " fréquent, souvent vécu de façon honteuse. Son origine est buccale dans plus de 70 % des cas. Le chirurgien-dentiste est donc tout à fait habilité à en faire le diagnostic, proposer un traitement efficace et dans certains cas particuliers, adresser son patient à un confrère médecin.

Les points forts
Toutes les odeurs buccales ne sont pas mauvaises et seules celles qui caractérisent une mauvaise haleine correspondent à l'halitose. Encore faut-il faire la différence entre la personne qui croit avoir une mauvaise haleine (affection psychiatrique, trouble neurologique) et le sujet qui en est effectivement atteint. Le patient d'ailleurs n'en a pas toujours conscience, comme s'il s'y était habitué et c'est souvent après une remarque de son entourage qu'il vient demander de l'aide. Le praticien doit alors véritablement se pencher sur son patient auquel il demandera d'exhaler sans honte ! Il entreprendra alors une véritable enquête etiologique pour proposer une solution efficace.

Cette démarche aura pour but de déterminer si l'halitose a une origine buccale ou non.
Les halitoses non buccales ont de multiples origines : Affections ORL (sinusite, amygdalite...), digestives (reflux gastro-œsophagien, trouble hépatique...), pulmonaires (abcès, tumeur...) rénales (urée...), endocrines (diabète, troubles menstruels...), métaboliques (déshydratation...), causes iatrogènes (psychotropes...), etc. Citons les cas particuliers de l'oignon et de l'ail dont les composés volatils sont exhalés par les poumons et celui du tabac qui imprègne presque totalement le fumeur. Les halitoses buccales sont de loin les plus fréquentes.

Comment se produisent -elles ?
De nombreuses bactéries, pas forcément pathogènes, présentes dans la cavité buccale vont dégrader des protéines (issues de l'alimentation, de la salive, des cellules buccales) en composés sulfurés volatils (CSV), vecteurs expressifs de l'halitose. D'autres composés malodorants sont aussi impliqués.

Qu'elles en sont les causes ?
Un examen clinique et radiologique permet de distinguer :
- une gingivite (inflammation des gencives) d'une parodontite (atteinte plus profonde des tissus parodontaux avec perte de l'os de soutien des dents) ;
- les caries et les infections dentaires ;
- les restaurations inadaptées, défectueuses qui favorisent la rétention de débris alimentaires ;
- l'odeur émise par l'enduit lingual.

Quelles solutions pour combattre l'halitose ?
Tout d'abord dédramatiser, rassurer le patient et lui proposer une réponse adaptée :
- traiter les caries, changer les restaurations défectueuses, soigner les parodontopathies, éliminer le tartre au cabinet du chirurgien-dentiste ;
- améliorer l'hygiène buccale en renforçant le brossage dentaire, en utilisant le fil dentaire, un hydropulseur, un gratte-langue en cas d'enduit lingual manifeste, une solution buccale anti-microbienne ;
- prendre des mesures hygiéno-diététiques simples : modifier les habitudes alimentaires (ail, oignon, épices, alcool¼), réduire la consommation de tabac à défaut d'obtenir l'arrêt, s'hydrater, y compris au coucher pour réduire la mauvaise haleine du réveil.
Les solutions thérapeutiques sont donc multiples et le plus souvent curatives.
source : ADF
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